Gestions des risques en BTP : les bonnes pratiques à adopter

Le BTP constitue le domaine d’activité qui enregistre le plus d’accidents et de maladies professionnelles. Cela se justifie par l’essence des activités que les travailleurs réalisent sur les chantiers. Par conséquent, la gestion des risques en BTP constitue un sujet crucial qui demande d’adopter quotidiennement les bonnes pratiques.

Quels sont les risques professionnels possibles en BTP

En effet, la branche du BTP est principalement favorable aux risques. Ceux-ci représentent tout évènement qui peut présenter une menace psychologique, chimique, biologique ou physique pour les travailleurs. Les principaux facteurs d’accident occasionnant un arrêt maladie sont :

  • les chutes de plain-pied,
  • les chutes de hauteur,
  • la manutention manuelle,
  • l’outillage à main.

Outre ces accidents qui causent immédiatement un dommage à la victime, on note aussi des maladies professionnelles affectant la santé physique et/ou mentale des salariés à proportion que le temps passe. Il s’agit des troubles musculosquelettiques ou TMS par exemple.

Risques en BTP : quelles causes ?

Le travail en BTP, par sa nature même, expose les employés aux divers risques :

  • physiques en raison du port et de la manutention de charges pesantes,
  • psychologiques à cause des cadences élevées et des nombreuses contraintes réglementaires, économiques, fiscales et administratives source de stress,
  • chimiques et biologiques du fait de la manipulation de produits dangereux.

De même, ils doivent faire des gestes répétitifs et se servir d’outils comme le marteau piqueur qui émettent des vibrations nocives pour la santé. De ce fait, la gestion des risques en BTP est extrêmement fondamentale.

Quelles bonnes pratiques adopter pour bien gérer les risques en BTP ?

La meilleure méthode de gestion des risques en bâtiment est de faire en sorte qu’ils ne se réalisent pas, en les prévenant. Le Code du travail exige que les employeurs instaurent une politique de prévention des risques professionnels prévoyant :

  • d’écarter les risques,
  • de lutter contre les risques à la source, de considérer l’état de progrès de la technique,
  • de substituer les choses moins périlleuses ou non pernicieuses aux dangereuses,
  • d’évaluer les dangers qu’on ne peut pas éviter,
  • de programmer la prévention en y insérant de manière cohérente l’organisation du travail, la technique, les relations sociales, l’action des facteurs environnants, et les conditions de travail,
  • d’adapter le travail aux employés,
  • de donner les bonnes instructions appropriées aux salariés,
  • de prendre des dispositions pour la protection collective et permettre aux travailleurs d’adopter prioritairement les mesures de protection individuelle.

Dans le domaine du bâtiment, pour respecter ces mesures, il faut obligatoirement porter des équipements de protections, organiser le chantier ou former les salariés aux bonnes pratiques. Les divers risques spécifiques doivent être évalués pour les chantiers. Qu’ils soient provoqués par l’usage de produits dangereux ou non, la configuration du terrain, le nombre de personnes qui interviennent simultanément et le type de travail à réaliser.

De ce fait, il est indispensable de désigner un coordonnateur pour la gestion des risques, qui renseignera toutes les parties sur les règles à respecter. Il faut aussi veiller au taux d’accident et le mesurer, réagir rapidement en cas d’accident, soupeser et éviter les risques.

En somme, pour gérer les risques en BTP, il faut appliquer scrupuleusement ces diverses pratiques.

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